Dans un livre qui a fait grand bruit aux Etats-Unis en 2010, Rework, deux jeunes entrepreneurs, Jason Fried et David Heinemeier Hansson, bousculent un certain nombre d’idées reçues sur l’entrepreneuriat et le monde du travail. Ils témoignent de leur expérience.
Ce livre, un brin provoquant, mais surtout inspirant et motivant, commence ainsi :
« Oui, nous avons quelque chose de nouveau à partager sur la façon de monter, de diriger et de faire grandir (ou non) une entreprise. Ce livre ne repose pas sur des théories universitaires. Il s’appuie sur notre expérience. Notre entreprise, 37 signals, existe depuis plus de 10 ans. Nous avons assisté à deux récessions, survécu à l’éclatement de la bulle Internet, traversé la remise en cause des modèles d’affaires et entendu les prédictions les plus sombres sans jamais cesser de faire des profits.
Notre petite entreprise – petite parce que c’est ainsi que nous la voulons – crée des logiciels pour faciliter la vie des groupes de travail et des autres petites entreprises. Plus de trois millions de personnes dans le monde utilisent nos produits.»
Ce livre, divisé en une dizaine de chapitres, aborde les différentes étapes et les différents aspects de la vie d’une entreprise. Et à chaque pas, il nous invite à réfléchir à ce que fait l’entrepreneur et pourquoi il le fait. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir ce qu’ils disent de l’élan vital nécessaire pour nourrir la motivation.
L’élan vous garde en mouvement, vous propulse, nourrit votre motivation. Sans élan, vous n’irez nulle part. Si ce à quoi vous travaillez ne vous emballe pas, il y a fort à parier que ce ne sera pas très bon.
Pour se donner un élan, il faut pouvoir finir une chose et entreprendre la suivante. Personne n’aime être captif d’un projet interminable. Passer des mois à travailler d’arrache-pied sans jamais avoir quelque chose à montrer est décourageant. Les efforts sans résultats apparents fatiguent et démotivent. Si vous voulez garder votre entrain et votre motivation, prenez l’habitude de vous accorder de petites victoires en cours de route. Même un léger progrès peut vous donner un bon élan.
Plus vous mettez de temps à faire une chose, moins il est probable que vous la finissiez. Finir quelque chose et l’offrir aux clients alimente la flamme. Par exemple, passer un an à planifier la carte d’un restaurant n’a rien d’exaltant ; ce qui est exaltant, c’est de concevoir le menu, de servir les plats et de voir la réaction des clients. Alors ne tardez pas trop, sinon vous perdrez la flamme.
Si vous devez absolument travailler à un projet à long terme, tâchez de consacrer une journée par semaine ou par deux semaines aux petites victoires qui entretiennent la ferveur. Les petits succès vous permettent d’annoncer et de célébrer de bonnes nouvelles. Et c’est ce qu’il vous faut: une série de bonnes nouvelles. Avec une bonne nouvelle deux à quatre fois par mois, vous stimulez votre équipe et donnez à vos clients une raison de se réjouir.Demandez-vous ce que vous pouvez faire en deux semaines, faites-le et lancez-le! Laissez les clients s’en servir. Plus vite ce sera entre leurs mains, mieux vous vous porterez.
Pour prolonger la découverte
Je vous conseille de vous procurer ce petit livre qui se déguste à petites bouchées … et d’y revenir régulièrement, histoire d’alimenter votre réflexion sur votre vie d’entrepreneur.