Un des éléments essentiels pour rendre un contenu visuellement attrayant et agréable à lire est de s’assurer qu’il soit correctement mis en forme. En dehors du choix des couleurs, de la structure et des illustrations, la typographie influence la lisibilité et l’efficacité du message. Les possibilités en matière de polices de caractères sont illimitées. Mais il convient de suivre quelques règles pour rendre un texte banal séduisant et efficace. L’objectif prioritaire des règles typographiques : harmoniser fond et forme pour encourager la lecture !
La typographie est cruciale car elle facilite le processus de compréhension et d’assimilation de l’information. Un texte bien formaté assure donc que l’accent reste mis sur le contenu et non sur l’effort nécessaire pour le lire.
Et dans un monde où la pratique de l’écriture manuscrite est de plus en plus supplantée par la typographie, il est étonnant de constater à quel point les bases de cette technique sont méconnues.
Une infographie en anglais liste 18 règles valables pour tous les types de textes, web ou print. Cet article s’en inspire.
Sommaire
Typographie, caractères, polices et fontes
De manière générale, la typographie fait référence à l’agencement des caractères d’écriture. Elle apparaît en Europe au milieu du 15ème siècle avec l’invention des caractères en plomb utilisés dans l’imprimerie. Mais c’est aussi l’art d’agencer les caractères d’écriture pour mettre en valeur un contenu et lui conférer une personnalité et un style.
Les caractères mobiles ou types qui la composent sont la manifestation visuelle de la parole. Assemblés, ils forment les mots que nous utilisons pour communiquer. Il n’est donc pas exagéré de dire que le caractère est l’essence de la communication visuelle. Car, même à l’heure où visuels et pictogrammes ont tendance à remplacer un peu vite les mots, ces derniers restent les seuls garants d’une richesse conceptuelle ou culturelle souvent difficile à traduire en images.
Les termes polices ou fontes évoquent les caractères d’une même famille, formant un alphabet complet et cohérent. Au fil du temps ces polices se sont multipliées, à tel point qu’elles ont donné naissance à de nombreuses classifications. À l’heure du numérique, le nombre de polices a augmenté de façon exponentielle. Pas facile de s’y retrouver dans cet univers très spécialisé.
Chaque police a une personnalité propre et correspond à un usage, une mode ou une époque définie. Il s’agit donc de trouver celles qui vous correspondent le mieux et qui sauront séduire votre public. Pour cela, il est important de reconnaître et identifier les résonances émotionnelles de chaque police. La question à se poser à ce stade : quelle image voulez-vous donner ? Moderne ou traditionnelle, légère ou musclée, masculine ou féminine, artistique ou technique, ludique ou sérieuse, etc.
Choisir une police qui a du caractère
Le choix des polices est d’autant plus important qu’il conditionne la lisibilité et, surtout, qu’il influence la manière dont les lecteurs percevront votre contenu (formel, décontracté, sérieux, créatif, …).
Chaque police a sa personnalité
Depuis l’avènement du web, la classification généralement utilisée, celle du W3C, regroupe les fontes en cinq familles génériques :
- serif : polices à empattement (ex : Times New Roman, Georgia, Garamond…)
- sans-serif : polices sans empattement (ex : Arial, Helvetica, Tahoma, Verdana…)
- cursive : polices simulant l’écriture à la main (ex : Lucida Handwriting)
- fantaisie : polices plus décoratives, surtout utilisées pour des titres (ex: Impact, Fraktur…)
- monospace : polices à largeur (chasse) fixe (ex : Courier New, Lucida Console…)
Évitez les polices par défaut
La plupart des logiciels de traitement de texte proposent des polices par défaut (Arial, Calibri, Times New Roman). Choisir une typo plus personnelle est déjà une manière de sortir du lot, d’indiquer que, pour vous, les détails comptent.
Si vous pensez que seul votre contenu a de l’importance, sachez qu’un texte kilométrique, mal structuré, sans titres et sous-titres, (donc difficile à lire en ligne) risque fort de vous faire perdre pas mal de lecteurs. Car, sur le web, les lecteurs scannent les textes plus qu’ils ne les lisent d’un bout à l’autre. Un texte lisse, sans points de repères, a donc peu de chance de capter l’attention.
Fuyez les clichés et les typos bling bling
Certaines polices ont tellement été utilisées à tort et à travers qu’elles sont devenues synonymes d’amateurisme et de mauvais goût. Fuyez les Comic Sans et autre Papyrus, à moins de les utiliser avec une extrême prudence.
Sacrés caractères – Comic Sans par franceculture
Jouer avec les formes et les familles
La conception graphique repose sur des techniques qu’il est bon de maîtriser pour mettre en valeur ses idées. Pour que la forme reflète le fond, mieux vaut savoir mettre en relief et hiérarchiser son contenu et le formater à l’aide de titres, sous-titres et autres éléments contextuels.
2 ou 3 polices maximum
Pour donner du relief au contenu, il est préférable d’utiliser une police différente pour les titres et pour le corps du texte. Par contre, mieux vaut limiter le nombre de polices.
Pour varier les effets visuels, vous jouerez plutôt sur la taille, la graisse, voire la couleur des blocs de texte plutôt que de changer de police de caractères. Alternez aussi sérif et sans sérif.
Mais avant tout, distinguez l’essentiel (un nom, un titre, une offre) de ce qui l’est moins.
Jouez sur les contrastes
Mieux vaut ne pas choisir deux polices de la même famille. Mélangez une police sans-serif (corps) avec une cursive ou une police fantaisie (titres) ; l’impact sera nettement supérieur. C’est bien connu, les contraires ont tendance à attirer : des polices «introverties» et « extraverties » s’équilibrent lorsqu’elles sont combinées. Il peut donc être intéressant de coupler une police avec une « forte personnalité » avec une police plus neutre pour équilibrer votre design.
Jouez sur la taille des caractères
Pour beaucoup le point 12 reste le standard à utiliser dans tous les cas. Pas forcément ! Un point 10 ou 11 peut convenir pour des documents imprimés. Vous pouvez même descendre plus bas dans certains cas (jusqu’au point 8). Par contre, pour une page web, la tendance actuelle s’oriente vers des corps de texte de 14 ou 16.
Mais dans tous les cas, en toute logique, les éléments de contenu les plus importants seront les plus grands.
N’utilisez pas QUE DES MAJUSCULES
Notre cerveau lit beaucoup plus vite et plus facilement si les lettres correspondent à des formes. Or, les formes disparaissent en grande partie dans un texte rédigé tout en majuscule. De plus, l’usage des majuscules est souvent ressenti comme plus agressif.
Privilégier la lisibilité avant tout
Quelles sont les polices les plus lisibles ? Des polices avec ou sans empattements (serif ou sans serif). C’est un débat qui continue à faire rage entre les anciens et les modernes. Mais tous s’accordent sur le fait que la lisibilité d’un texte dépend d’un ensemble de facteurs tels que la longueur des lignes, la taille, le corps et la graisse des caractères ainsi que la hauteur de l’interligne (espace entre les lignes).
Couleurs et contrastes
Vous pouvez bien sûr varier les couleurs et les contrastes. Limitez toutefois cette technique à certains titres, évitez les contrastes agressifs et privilégiez les caractères larges ou gras aux polices étroites ou spéciales. Pour des textes longs, mieux vaut opter pour un contraste positif (texte foncé sur fond clair).
Longueur de ligne
On estime généralement que le nombre optimal de caractères d’une ligne se situe entre 60 et 72. Mais c’est surtout le contexte qui déterminera la valeur idéale. On comprend aisément qu’un roman réponde à des critères différents qu’un magazine, une page web ou un CV. Pour une page web, mieux vaut éviter les blocs de texte qui s’étendent d’un côté à l’autre de l’écran ; vous risquez de perdre vos lecteurs.
Interlignage
L’interlignage est la valeur de l’écart entre les lignes d’un texte, il peut être augmenté ou diminué. Généralement, il est légèrement plus grand que la taille de la police (ex : un interlignage de 12 pour une police de 10).
Facilité de lecture (readability)
La facilité de lecture est fonction de la taille et du type de police, de l’interlignage, de l’espacement des caractères et de la longueur des lignes.
Facilité de compréhension (legilibility)
La lisibilité de certaines police peut poser problème. Un logo, un nom, un titre doivent être facilement reconnaissable et lisible.
Mieux vaut tester la police choisie dans plusieurs cas d’application (tout en majuscule, varier les tailles, tester les formes italique, bold, etc.)
Soigner les détails
Faites un usage correct des petites majuscules
Toutes les majuscules, petites ou grandes, posent problème si elles s’appliquent à une large section de texte.
Les petites majuscules s’utilisent surtout pour des abréviations ou pour attirer l’attention sur une ligne.
Retour à la ligne et césures
Les coupures de mots à la fin d’une phrase ne sont pas très heureuses visuellement. Et elles ne facilitent pas la lecture. Pour les éviter, il vous suffit de changer les paramètres par défaut de votre logiciel de traitement de texte.
Pas de mots orphelins
Les mots orphelins sont ces mots abandonnés, seuls, en début de ligne, à la fin d’un paragraphe. Si cela vous arrive, songez à reformuler votre phrase pour rééquilibrer votre bloc de texte.
Maîtrisez l’art de la mise en avant
La mise en évidence de certains éléments de texte est appréciée par les internautes pressés qui scannent votre contenu à la recherche des informations qui les intéressent. En règle générale, on considère qu’il ne faut pas mettre plus de 10% du texte en évidence. Il faut donc apprendre à doser pour obtenir l’effet recherché. De même, mieux vaut ne pas mélanger trop de techniques (couleurs, italique, bold, changement de police ou de taille). L’excès nuit en tout.
Jouez avec les chiffres
Connaissez-vous les chiffres elzéviriens ? Ce sont des chiffres minuscules, non alignés ou suspendus, qui débordent de manière variable de la ligne de base, en opposition aux chiffres classiques, dits chiffres Didot, alignés sur cette même ligne et de même hauteur que les majuscules. Utiliser de tels chiffres permet de mieux harmoniser chiffres et textes.
Connaissez-vous les règles de ponctuation ?
La ponctuation a non seulement un puissant impact visuel mais elle donne aussi sens, rythme et souffle au contenu. Elle traduit les modulations de la voix, d’où émergent sentiments et émotions. Mieux vaut donc en connaître et maîtriser l’usage. Mais l’écriture étant un art, les règles sont parfois transgressées. À l’exemple de Coca-Cola qui réinvente l’utilisation de la ponctuation pour donner plus d’impact à ses slogans. La ponctuation sert alors à rythmer, à créer la surprise, donner le ton, intriguer ou attirer l’attention.
Enfin, le saviez-vous, la règle, en typographie française, est d’ajouter une espace après un signe simple (, .) et 2 espaces autour des signes doubles (: ; ! ?).
18 rules for using text
Super article !!
Très intéressant !
Utile 🙂
Utile et très bien construit !
Article vraiment très bien réalisé ! Merci !
En avez vous d’autres sur d’autre éléments de la chaine graphique ?? Merci
Merci pour votre commentaire 🙂
Cet article sur les couleurs vous intéressera peut être : https://c-marketing.eu/couleur-differenciation-marketing/
Bonne lecture.
Merci, apporte beaucoup,par rapport à d’autres articles sur le sujet
Très bon article! merci pour ce travail que vous partagez sur votre site.
Je trouve que le choix de la typographie est vraiment important sur n’importe quel site web parce qu’elle peut susciter des réactions diverses, et ça me rappelle d’ailleurs un article que j’ai trouvé sur Internet de certains chercheurs qui ont travaillé sur le sujet.
Merci encore à vous
Merci, votre article va m’être très utile.
Très intéressant, merci !
Contenu très intéressant !
Merci pour votre visite et votre appréciation. N’hésitez pas à revenir 🙂
Merci pour votre visite.
Quelle serait la police a utiliser pour une plaque d’acier fait au découpage sachant que la lettre o et à sont problématique?
Merci ( une plaque d’acier de 5’X24″ de hauteur ) inscrit des phrases dessus decoupeés au lasers, envriron de 4″ la lettre .
Bonjour,
Je ne suis pas du tout spécialisée dans ce domaine et ne peux donc vous conseiller précisément.
Une rapide recherche sur Google pointe vers des polices de type stencil, comme étant les plus compatibles pour ce genre d’usage.
Cordialement, Christiane
Bonjour,
Je suis amené dans le cadre de mon travail d’informaticien à mettre en place le bandeau de la page Facebook de la bibliothèque où je travaille.
Voilà un exemple de visuel qui m’est imposé : l’image de fond du site djalamichto.com (groupe Djalamichto Quartet), image que l’on trouve dans la galerie du site.
Je dois rajouter le nom du groupe et la date du concert.
Quelles sont les techniques graphiques pour détacher un texte sur une image aussi fouillée ?
Photoshop permet avec ombrages et lueurs externes de détacher le texte, j’ai essayé aussi de mettre le texte sur des rectangles blancs ou colorés.
Sous Photoshop je recadre généralement l’image en un bandeau de 828 × 315px, mais y a-t-il d’autres moyens d’agencer image et texte ?
Merci d’avance pour vos conseils.
Merci pour votre réponse sympa à mon dernier commentaire !
Bonjour Claude,
N’étant pas graphiste, je ne peux que vous orienter vers certains outils gratuits que j’utilise pour préparer mes visuels pour le blog ou les réseaux sociaux.
Avez-vous essayé Canva? J’en parle dans cet article : http://bit.ly/2zkSgjm.
Il vous permet d’ajouter des filtres à une image de fond et de recadrer automatiquement vos visuels pour Facebook (cover, post ou publicité).
Il vous propose aussi toute une série de templates gratuits qu’il suffit de modifier à sa guise.
Crellofonctionne sur le même principe. J’en parle ici : https://c-marketing.eu/outil/crello/
Ces outils devraient répondre à vos attentes.
Cordialement, Christiane
avec plaisir ^^
Excusez-moi mais je pensais que la modération avait décidé de ne pas publier mon commentaire …
D’autre part je pensais que vous étiez graphiste, comme vous vous y connaissez en typographie.
Re-merci en tout cas pour votre réponse et vos conseils éclairés.
Vous pouvez ne pas publier ce commentaire.
genial
Bons conseils ! je réalise moi-même des créations de logo car je suis graphiste et j’utilise ce genre de méthodes pour bien associer les typographies dans les logos d’entreprise. Merci beaucoup pour votre article.
Merci pour cet article plus qu’intéressant !
Dommage que la zone « commentaire » n’obéisse pas à la règle de lisibilité des contrastes décrite ci-dessus ! Un texte gris pâlissime sur fond blanc, il y a plus confortable pour se relire !… »Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais » (;-)
En tout cas, c’est sûr que cet article est le bienvenu à l’heure la fonction de directeur artistique a quasiment disparu (sauf dans les grandes agences) ainsi que celle de rédactrice (désolée pour ce féminin, mais c’était souvent des femmes) et que la conception de documents est confiée à des opérateurs PAO qui s’autoproclament créatifs (ah ce mot !…) et vous pondent des textes tout cap, ou tout centré ,ou sans hiérarchie de lecture, ou en blanc sur un ciel bleu pâle, j’en passe et des meilleures (et je ne parle pas des fautes d’orthographe ou de syntaxe !) , sans réaliser que ce qui se lit merveilleusement sur le bel et grand écran rétro éclairé d’un Mac sera nettement moins merveilleux sur un flyer ou un catalogue, Et si à la tête de l’agence il n’y a pas, comme avant, un duo « profil artistique » et « profil comptable », mais simplement le profil comptable, alors il n’y a plus personne pour crier Au feu ! devant lesdites « créations ». Hélas, si les conseils purement techniques de cet article sot parfaits, il n’en reste pas moins que les notions de hiérarchie d’informations, d’esthétique d’un texte, de sens du rythme des mots, c’est quelque chose qu’on a ou qu’on n’a pas en soi. Et si vous ne l’avez pas, le meilleur des manuels pratiques ne peut rien pour vous…
Désolée si j’ai laissé des coquilles, mais ce gris pâle sur fond blanc est infernal. Comme quoi, nul n’est prophète en son pays
Avec beaucoup de retard … merci pour vos remarques et vos commentaires.
Je vous rejoins lorsque vous dites qu’au-delà des aspects techniques du choix des typographies, il y a bien d’autres paramètres à prendre en compte pour créer des documents web ou print pertinents, agréables à lire et à regarder.
Je suis par contre moins sûre que le directeur artistique ait disparu … son rôle a certes évolué et ses budgets ont fondu mais une véritable « agence créative » ne peut s’en passer si elle veut produire de belles choses.
C’est par contre sans doute moins vrai pour les « agences digitales » qui sont souvent plus techniques que véritablement créatives !
Enfin, en ce qui concerne le gris pâle des commentaires … je suppose que cela dépend du réglage de votre écran, mais je vais néanmoins modifier les réglages pour faciliter la vie de mes lecteurs 🙂
voila le genre de pépites qui font que internet est un régal. Bravo pour ce tout ce qu on devrait savoir sur la typographie sans oser le demander ! et merci ! / Guy
Salut!…
Magnifique article qui me conforte dans mes manies de vieux typographe ronchonneur…
Juste une petite remarque cependant sur la ponctuation et concernant le point-virgule, le point d’interrogation et le point d’exclamation : comme ils sont en rapport avec la phrase précédente et qu’ils la clôture, je préfère, dans les logiciels de mise en page, mettre une espace fine insécable avant et une espace normale après… Dans les logiciels de traitement de texte, je les colle au dernier mot par manque d’espace fine et afin de ne pas les retrouver isolés en début de ligne suivante comme on le voit trop souvent. Et naturellement, pour le deux-points : une espace insécable avant et une normale après…
Cordialement…
Yo Tamerlan
Bonjour,
Y a-t-il une règle relativement à la disposition d’une liste alphabétique ? Je m’explique : si nous devons inscrire sur deux, trois ou même quatre colonnes notre liste alphabétique, doit-elle être lue de gauche à droite ? ou verticalement, de haut en bas, en commençant par la gauche ?
Si des articles existent à ce sujet, pourriez-vous s’il vous plaît me faire parvenir les liens ?
Merci de votre attention.
Bonjour,
A priori, le sens de lecture est toujours le même, que le texte comporte une ou plusieurs colonnes : la lecture s’opère de gauche à droite, et de haut en bas, colonne par colonne.
Cordialement, Christiane
« Enfin, le saviez-vous, la règle, en typographie française, est d’ajouter une espace après un signe simple (, .) et 2 espaces autour des signes doubles (: ; ! ?). ». ➔ Non, absolument pas !
Déjà, idéalement il faudrait utiliser des espaces insécables pour ne pas avoir de ponctuation qui traîne en début ou fin de ligne toute seule. On recommande d’utiliser une espace insécable fine devant ; ! ? et % mais une espace insécable « normale » devant : » et après «.
Pour cela, le plus simple est encore d’utiliser le Bépo qui permet facilement de faire ces caractères manquants sur les claviers azerty. Ils seront ajoutés dans le futur sur l’azerty amélioré (cf la nouvelle norme AFNOR), mais entre un clavier un peu mieux et un clavier complètement optimisé pour le français, le choix est vite fait.
Concernant les les chiffres elzéviriens, je suis tout à fait d’accord avec vous. Les chiffres Didots sont bien plus harmonieux avec le reste du texte. C’est selon moi le plus gros point faible de la police Georgia que j’utilise pour mes documents, où je change à chaque fois manuellement la police des chiffres pour ne pas avoir de chiffres elzéviriens. Certains voient ces chiffres comme une des qualités du Georgia; moi, je déteste.
PS : Effectivement, le gris pâle des commentaires n’est pas top, on voit beaucoup moins bien ce qu’on écrit.
J’adore l’écriture « Trébuchet »